dimanche 25 décembre 2011

Joyeuses Fêtes !

On vous souhaites de passer de très joyeuses fêtes.

De retour en 2012...




Marie-Eve, François et Lily-Anne

mardi 20 décembre 2011

Les pieds sur terre

Autant au rez-de-chaussée qu'à l'étage, nos planchers sont en bois mous (résineux). Contrairement aux planchers de bois franc (bois dur), ils sont structurel. Cela signifie qu'ils ne sont pas apposés sur une structure existante (sous-plancher). Les murs intérieurs sont apposés dessus. Sous la planche de bois que l'on voit, il n'y a rien. Ils sont donc plus difficile à remplacer.

Lorsque nous sommes arrivés, il y avait, dans la très grande majorité des pièces, un tapis ou un linoléum de déposer (et non collé) au centre de la pièce. Autour de cet élément de décoration, on avait peinturé la  partie de plancher encore visible.  Lorsque l'on a enlevé le tapis ou le linoléum du centre, on a retrouvé le bois brut n'ayant jamais été traité ou peinturé.


Pour notre restauration, ce qui aurait été le plus fidèle à l'époque aurait été de choisir de nouveaux tapis et de remettre une couche de peinture en périphérie des pièces. Toutefois, nous ne sommes pas du tout amateurs de tapis et nous trouvions si dommage de ne pas mettre ce beau bois en valeur. Nous avions donc prévu de sabler les planchers au rez-de-chaussée et de peindre les planchers à l'étage.

Lorsque nous avons terminé la première chambre, nous avons fait un premier essai de plancher peint.


Nous avions choisi de la peinture ordinaire comme on en trouve dans toute les quincaillerie et nous avions choisie une couleur qui s'apparentait un peu à celle du bois. Nous avons été déçus. Les peintures d'aujourd'hui sont loin d'être aussi lustrées que les peintures d'autrefois. Sans ce lustre, la poussière s'accumule. Avec la couleur pâle que nous avions choisie, chaque petite tâche paraissait. Il nous fallait donc laver le plancher très très très régulièrement pour le garder beau. La peinture était également moins tenace. Après seulement 1 mois d'utilisation de la pièce, la peinture a déjà décollée à plusieurs endroit et des retouches seraient à faire. Il nous restait deux solutions: trouver une peinture spécifiquement conçue pour les planchers ou encore changer de stratégie: soit mettre du tapis ou encore sabler et remettre sur le bois.

 Les planchers de bois mous sont beaucoup moins populaires de nos jours. Il nous a donc été beaucoup plus difficile de trouver de l'information sur la façon de faire pour les sabler. Nous avons consulter le livre de référence d'André Bolduc: L'art de restaurer une maison ancienne (aux éditions Trois-Pistoles). En ce qui concerne ce type de plancher, il suggérait de les peindre avec une peinture epoxyde ou sinon, de les sabler avec une petite sableuse à ruban. Il suggérait de procéder ainsi parce que, le plancher étant structurel, on veut éviter de l'amincir et de l'affaiblir. De plus les planches étant assemblé à rainure et languette et il ne faut pas affaiblir la joue (qui fait environs le tiers de l'épaisseur).
Nous avons donc fait des essais. Nous avons commencé par rentrer tous les clous qui dépassaient.




Puis, nous avons utilisé la sableuse à ruban avec du papier à grain 50. (La combinaison et le masque était de mise en raison de l'abondante poussière qui pouvait contenir du plomb)



La sableuse réussissait à faire le travail mais c'était immensément long avant qu'elle ne réussisse à passer à travers les nombreuses couches de peinture (probablement au plomb). Voici ce qui a été fait en 1 heure de travail:



Cela représente une superficie d'environ 3 pied carré. À ce rythme-là, un minimum de 20 heures de sablage aurait été nécessaires pour chacune des pièces. À lui seul, le rez-de-chaussée compte 6 pièces. On s'embarquait dans un travail colossal...  Puis on a eu l'idée d'aider un peu le processus en utilisant un décapant chimique pour venir à bout des premières couches de peinture. C'était déjà mieux mais c'était encore très très long.

Nous avons donc décidé de faire l'essai de la sableuse à plancher commerciale. C'est un processus qui se fait en 3 étapes avec 3 instruments: la sableuse à gros, la sableuse à contour puis la sableuse de finition. Ces instruments sont disponibles en location.

La sableuse à gros utilise du papier sablé à gros grain (du 16 ou du 24). Elle utilise un principe très semblable à la sableuse à ruban mais sa superficie de travail est beaucoup plus grande (environ 30 cm de large). Elle produit une poussière qui ressemble à de la petite ripe de bois. Il nous a fallu environ 4 heures pour faire tout le plancher de la cuisine soit une superficie d'environ 200 pieds carré.



Nous avons mesuré que suite à cette étape, notre plancher était plus mince d'environ 3 mm. À la base, notre plancher mesurait 37 mm. Cela représentait pour nous une perte acceptable d'autant plus les planchers n'avaient jamais été sablés auparavant. Devant le succès de cette méthode et l'investissement en temps raisonnable que cela occasionnait, nous avons décidé de faire d'emblée les planchers de 2 chambres à coucher en plus de celui de la cuisine.

La sableuse à gros n'est pas adapté pour bien faire le contour. C'est pourquoi la sableuse à contour est nécessaire. On utilise les mêmes papiers sablé 16 et 24 avec cette sableuse.  Comme elle est est plus étroite, faire une même superficie représente plus de temps. Près de 6 heures ont été nécessaires pour faire le contour de nos 3 pièces (500 pi2). Si, comme ca a été le cas pour nous, les planchers sont inégaux et que les contours sont légèrement enfoncés par rapport au reste du plancher, le travail de cette sableuse ne sera pas parfait. Une finition avec du décapant, une petite laine d'acier, des ciseaux à bois et du papier sablé à la main, sera nécessaire.

Finalement, le travail se termine avec la sableuse de finition. Un gros appareil qui doit bien peser près de 250 livres (pas évident dans les escaliers...). Plusieurs passages sont nécessaires pour rendre le planchers aussi lisse que la peau de notre bébé: papier sablé 24, 36, 60 et finalement 80. Heureusement, cette machine fait les coins. Le temps nécessaire est similaire à celui de la première machine (50 pi2 à l'heure en tout et partout)



Avant d'être prêts à danser sur nos planchers, il fallait les protéger. Trois options s'offraient à nous:  le vernis,  les huiles et l'huile danoise. Le vernis est le plus connu. Il offre une bonne protection contre l'eau et les égratignures. Toutefois, il est rigide alors que notre bois est mou. Il est donc à risque de craquer sous l'effet de coup sur le planchers. Un vernis craqué laisse pénétrer l'eau et l'emprisonne, ce qui crée des tâches noires sur le bois. De plus, il nécessite de l'entretien. À chaque 5-10 ans, un nouveau sablage serait nécessaire avant d'appliquer une nouvelle couche de vernis. L'huile est absorbée par le bois. Elle ne craquera pas sous les coups. L'huile étant hydrophobe, elle offrira une protection contre l'eau. tant que le plancher en sera saturé. Lorsqu'on marche nu-pied sur un plancher huilé depuis plus d'une semaine, on ne sent plus du tout que c'est graisseux. Toutefois, l'entretien nécessaire est plus important. À chaque année, une nouvelle couche d'huile doit être appliquée à grandeur (Aucun sablage). L'huile danoise est une huile à laquelle on a ajouté une part de vernis. Elle présente tous les avantages des autres méthodes mais aussi tous les inconvénients. Après réflexion et compte tenu de nos planchers structuraux, nous avons choisi l'huile de lin.Une huile peu dispendieuse et traditionnellement utilisé pour les planchers.

L'huile de lin se mélange avec un diluant dans une proportion de 50-50 avant d'être appliquée afin d'éviter les plancher gommant. Dans un premier temps, nous avons utilisé de la térébenthine mais l'odeur était telle que toute la famille a du faire du camping dans la salle à manger où l'odeur  n'était pas présente. Nous avons donc poursuivi en diluant notre huile dans un diluant à peinture à l'huile inodore. L'huile de lin s'applique à la guenille ou au pinceau. Puis 30 minutes après l'application, on repasse avec un chiffon pour éponger l'huile qui n'aurait pas été absorbée par le bois. Pour toutes ces étapes, environ 1h de travail doit être envisagé par pièce. On répète l'opération à 24 heures d'intervalle jusqu'à 3 couches. Lors d'un rafraichissement (annuel), une seule couche sera nécessaire.




 Le résultat est très beau mais n'est pas parfait. Certaines lignes sont visibles sur le plancher et viennent de la première machine utilisée. En rétrospective, de petits changements dans notre façon de procéder pourraient être apportés pour un meilleur résultat: repartir avec un papier plus grossier (24) lorsqu'on commence le travail de la sableuse de finition et varier les façon de délimiter les sections que l'on fait (éviter de finir toujours au même endroit qui à la longue est plus travaillée que les autres).


Sommes toute nous trouvons la finition à l'huile de lin beaucoup plus belle qu'une finition au vernis. L'huile  met en valeur le veinage du bois et lui donne une petite teinte ambré qui s'accentuera avec les années

lundi 12 décembre 2011

Fais du feu dans la cheminée


Bien que se soit une pratique moins populaire actuellement en raison de considérations écologiques, nous tenions à avoir un foyer dans cette maison. Il n’y a pas d’âtre dans la maison puisque cette pratique n’était plus populaire dans les années de construction de la maison. Il avait bien un poêle à bois en place, lors de notre achat, mais ce dernier était beaucoup trop petit pour la taille de la maison et son efficacité énergétique laissait un peu à désirer. Nous l’avons sorti de la maison et nous nous sommes mis à la recherche d’un nouveau poêle.

Le choix du poêle
De nos jours, il existe plusieurs options dans le choix d’un poêle. Sensibles aux considérations écologiques, nous voulions un poêle à combustion lente. Les modèles actuels permettent de grandement diminuer les émissions de gaz à effet de serre puisque les vapeurs sont rebrûlées. Ces poêles ont néanmoins le désavantage de ne pas permettre de laisser le feu avec la porte ouverte. Cela signifie que l’on n’entend pas le crépitement du feu et qu’on ne peu en sentir l’odeur réconfortante.

Ensuite il nous fallait choisir le combustible qui servirait à alimenter le feu. Des granules ont récemment envahis le marché du feu et sont devenus très populaires. Ces granules sont composées de résidus de bois compactés; elles s’achètent en quincaillerie. Les foyers qui fonctionnent avec ce combustible sont munis d’un grand réservoir et d’un système de vis sans fin qui permet d’alimenter le feu. Le système ajuste la vitesse de rotation de la vis en fonction de la température voulu. Les foyers à granules permettent une chaleur plus constante avec moins de travail.  Les granules ne sont pas produites localement et doivent être acheminés sur plusieurs kilomètres avant d’arriver aux consommateurs ce qui est moins écologique. Pour cette raison, et aussi par amour de la matière première qui est le bois, nous avons choisi un foyer qui utilise des buches de bois.

Finalement, il fallait choisir notre type de foyer à combustion lente au bois; en fonte ou en acier. Chacun présente des avantages et des inconvénients. L’efficacité énergétique des deux poêles est comparable. La fonte se réchauffe lentement mais reste chaude beaucoup plus longtemps. Il est facile de surchauffer avec la fonte par manque d’habitude. Ces foyers sont beaucoup plus lourds et aussi plus dispendieux. L’acier se réchauffe rapidement et refroidi aussi plus rapidement. Toutefois, une bonne attisée partie en fin de soirée offre tout de même de belles braises le matin venu afin de repartir le feu. Nous voulons faire un projet de location de maison. Nous voulons donc rapidement pouvoir réchauffer la maison à l’arrivée des clients. Après une bonne analyse de nos besoins et de nos moyens, nous avons choisi le poêle en acier.

L’installation du poêle
L’important quand on installe un poêle, c’est de s’assurer qu’il soit sécuritaire. Notre cheminée de maçonnerie était en bon état. Nous nous étions tout de même fait recommandé d’installer une gaine ( tuyau de métal que l’on passe dans la cheminée de brique). Cette gaine, d’un diamètre de 6 pouces dans notre cas, devait de plus, assurer un bon tirant pour le poêle. L’installation de cette gaine représentait donc la première étape à réaliser. Cette opération nous a donné bien du fil à retordre. Après bien des essais infructueux, nous avons du nous rendre à l’évidence : la gaine ne passait pas. La lumière de la cheminée faisait bien 9 pouces à sa sortie mais au niveau du rez-de-chaussée de la maison, elle ne faisait plus qu’un maigre 6 pouces. Nous avons du nous résoudre à ne pas en poser. Comme l’intérieur de la cheminée était recouverte d’une brique réfractaire, la gaine n’était pas obligatoire pour la sécurité (et pour les assurances). Toutefois, le tirant de la cheminée est légèrement affecté (lorsque la cheminée est froide, la fumée est moins attirée vers l’extérieur).

La prochaine étape était de préparer le sol sur lequel on allait poser le poêle. Les planchers de la pièce étant en bois, il fallait poser un autre revêtement qui n’allait pas prendre en feu au moindre tison égaré. Notre choix s’est porté sur la céramique (Nous aurions bien aimé de l’ardoise ou du marbre mais notre budget ne nous le permettait pas…).  Or, de la céramique sur laquelle on pose un objet très lourd, si le sol en dessous n’est pas extrêmement droit, ça casse. 

Nous avons commencé par enlever le vieux prélart, sérieusement abîmé, qui avait déjà recouvert l'emplacement du foyer.

Afin de protéger le plancher d'origine, nous l'avons recouvert d'un contreplaqué. De plus, cela nous permettait bien supporter la céramique.


Puis, nous avons apposé et nivelé une fine couche de mortier afin de corriger les nombreuses inégalités du plancher.

Nous avons ensuite posé la céramique.

Nous avons finalement installé le poêle. Une douce attisée nous a récompensés pour nos efforts.


Victimes de notre empressement à faire les choses, nous avions remis à plus tard la bordure en bois de l’aire de la céramique. Malheureusement, n’étant pas soutenues, certaines tuiles en périphérie ont céder sous notre poids. Nous aurons donc 3 tuiles à changer (et toujours une bordure à faire…)

lundi 5 décembre 2011

Refaire ou ''patcher'' ?

Nous avons de nombreux projets que nous avons tenté de planifier et de prioriser. Or, la maison a manqué d'entretien dans les dernières années, et plusieurs travaux qui ne seraient pas prioritaires pour nous se rajoutent dans notre échéancier.

Un des meilleurs exemples de ces travaux d'entretien est la couverture du toit qui commence à être plutôt usée.



Un jour, nous rêvons de la refaire avec un matériel qui serait davantage en harmonie avec l'époque de la maison que le bardeau d'asphalte qui la recouvre actuellement. Cela représente un investissement important; un investissement que nous aimerions bien reporter d'un an ou deux.

Rassurez-vous, le toit ne coulait pas. Par contre, par endroit, on pouvait voir le contreplaqué sur laquelle on avait posé le bardeau. Nous savons très bien qu'un bon toit est nécessaire pour éviter tout dommage à la structure. On ne pouvait pas se permettre d'attendre un an ou deux avant de réagir même si globalement, la toiture était en assez bon état pour le tolérer.

Nous avons donc du faire face à une décision embêtante: comment réparer le toit? Est-ce qu'il nous fallait devancer notre projet de refaire le toit, quitte à utiliser un matériel moins dispendieux? Cela aurait été dommage étant donné la zone limité affectée. Après réflexion, nous avons décidé de seulement réparer, d'autant plus que nous avons trouvé un restant de bardeau dans la maison. En inspectant la zone endommagée, nous avons remarqué qu'il n'y avait pas de membrane imperméabilisante, ni de papier goudronné sous le bardeau. Ce qui est plutôt problématique, surtout pour un toit en mansarde (usure prématurée de la couverture). Malgré tout nous avons décidé de ne pas en mettre pour la zone à réparer, puisqu'il n'y en avait pas sur le reste de la toiture et que la réparation était temporaire.

Nous avons seulement remplacé le bardeau de la zone la plus affectée. Le contreplaqué sous cette zone n'était pas encore trop affecté par l'humidité mais de légères traces d'infiltration d'eau dans le bas confirmaient qu'il était temps de remédier à la situation. 



Le nouveau bardeau est de couleur légèrement différente, l'esthétisme de cette réparation laisse à désirer, mais au moins le toit ne coulera pas d'ici la réfection complète de la toiture.


jeudi 1 décembre 2011

1er décembre

C'est intéressant d'avancer les travaux. C'est aussi important de profiter de la maison pendant qu'on y est. Une maison habitée, en décembre, ça nécessite des décorations de Noël, du moins selon nos traditions familiales. Aujourd'hui, nous avons profité du beau soleil et de la température plus clémente pour installer nos lumières.

Certains ont travaillé plus fort que d'autres:





Le résultats donne une maison un petit brin plus joyeuse.


Bon mois de décembre!

dimanche 20 novembre 2011

Retour à la maison

En raison de la grossesse, nous avons été contraints de mettre de côté momentanément notre projet de restauration. Au début octobre, notre fille Lily-Anne est venue au monde. Nous nous sommes donné un peu de temps pour récupérer puis, nous avons refait nos bagages pour présenter notre maison à notre fille. Nous profiterons de notre congé parental pour y passer du temps de qualité en famille et pour avancer quelques travaux. Nous reprenons donc l’écriture du blog.

La première étape en arrivant, c’était d’installer une chambre confortable pour Lily-Anne. Nous avons déménagé son petit lit, une chaise berçante ainsi que le nécessaire pour la langer. Nous avons ensuite branché le chauffage et l’électricité dans la seule chambre à coucher où les travaux de peinture étaient terminés, la pièce qui deviendrait sa chambre. Voici ce à quoi ressemble sa chambre:



Nous avons ensuite profité de la première semaine passée à St-Roch-des-Aulnaies pour nous installer. Depuis que nous avons la maison, nous y faisons de petites incursions de quelques jours. C’est la première fois que nous nous y installons vraiment. Nous avons donc pris les moyens pour être bien. Nous nous sommes installés une chambre confortable; fini le matelas posé à même le sol. 



Nous avons rendu fonctionnelle une première salle de bain à l’étage. Surtout, nous avons fait de l’ordre dans nos choses. Depuis l’achat de la maison, nous y apportons une multitude de choses, tantôt des provisions, tantôt des outils, tantôt des meubles soit qui nous ont été donnés ou encore que nous avons trouvés grâce à nos recherches dans le domaine de l’usager. Nous avons empilé pendant des mois sans vraiment classer, sans vraiment placer aux endroits appropriés. Nous avions toujours d’autres priorités plus urgentes pour notre court séjour. Maintenant, nous prenons le temps. Maintenant, nous travaillons pour rendre la maison habitable et agréable, de quoi faire sourire...




mercredi 13 juillet 2011

Corvée!

Nous l'attendions, nous avons tout de même été soulagés de le voir arriver; le soleil était au rendez-vous. Nous avons pu travailler sur l'extérieur de la maison. Nos ambitions étaient grandes. Sans réussir à tout accomplir, nous avons tout de même beaucoup avancé en si peu de temps.

La nature avait commencé à envahir le terrain et une de nos premières tâches fut de tenter de reprendre le contrôle. L'herbe, après 1 mois de soleil et de pluie abondante, était redevenue foin.  Elle rendait l'accès à certaines parties de la galerie plus difficile. Sa coupe s'est rapidement imposée comme priorité. Puis, des arbustes ayant poussés de façon erratique, sans entretien pendant un trop long laps de temps, ont du être coupés (il faut dire que nous avons le projet de les remplacer par d'autres arbustes que nous jugions plus esthétiques...) Finalement, nous nous sommes attaqués aux arbres qui poussaient du côté nord de la maison. Déjà, ce côté ne recevait jamais de soleil. La proximité des arbres faisait en sorte que l'humidité y était retenue et le revêtement de la maison ne pouvait jamais complètement s'assécher... Quelques planches seront éventuellement à changer. Nous avons dû nous résigner à couper ces beaux érables tout en nous promettant de planter d'autres arbres prochainement sur le terrain. Cette fois, en s'assurant qu'ils seront à une distance suffisante de la maison. Toutefois, la coupe à présenté son lot de défi puisque les arbres étaient très proches de fils électriques qui formaient un triangle avec la maison. Plusieurs arbres ont été coupés et sont tombés de façon sécuritaire. Ils ont servi a agrémenté notre soirée de discussion autour du feu.





Les travaux de menuiserie ont occupé plusieurs heures de la corvée. La poutre soutenant une bonne partie de la galerie à l’avant avait commencé à pourrir. Elle devait donc être remplacée. Pour ce faire, des supports temporaires ont été installés. Les planches du pontage avaient été clouées sur la poutre, que nous voulions enlevée, avec de solides clous carrés. Le temps avait facilité notre travail puisque la majorité de ces clous étaient aujourd’hui tellement rouillés qu’ils ne fixaient plus rien. Les plus résistants ont néanmoins du être coupés et finalement la poutre pourrie pu être enlevée. Puis, il a fallu tout reconstruire. Les supports de la galerie (verticaux), initialement en métal (très usées) ont été remplacées par des poutres en bois traité. Les planches les plus abimées du pontage ont également été changées.  Avant de remettres les poteaux soutenant la galerie, nous en avons profité pour remettre l'ensemble le plus au niveau possible en utilisant des crics pour soulever les parties s'étant affaissée.




Enfin, le travail ne serait pas complet sans un peu de peinture. Ce sont les fers de galerie qui ont été les proies de nos pinceaux. Minutie et patience étaient de mise. Étant donné le type de peinture, la femme enceinte a dû s’abstenir et n’offrir qu’un support moral.



La fin de semaine a aussi permis le plaisir de revoir certaine personnes que l’on n’avait pas vu depuis longtemps ou encore de faire de nouvelles rencontres.  Nous avons partagé de bons repas et repartons avec de beaux souvenirs.






Merci à Pierre, Joan, Marie-Paule, Mario, Joanne, Pierre-Luc, David, Jérôme, Audrey et Noémie pour leur précieux coup de main lors de cette fin de semaine.

mercredi 29 juin 2011

Une chambre de prête

Bon, pour tout vous avouer, elle n’est pas tout à fait finie. Mais il ne reste plus grand-chose à faire. Et c’est pourquoi nous sommes si enthousiasme. Nous aurons un vrai lit plutôt qu’un matelas à même le sol. À une semaine de la corvée, nous voulions avoir au minimum une belle chambre à offrir. (Dans les autres chambres le matelas sera directement au sol...)

Pour commencer, l’électricité a du être planifier. Où mettre les prises électriques afin de respecter les normes actuelles tout en respectant le style de la maison. Ensuite, le filage a été passé grâce aux trappes déjà existantes dans le sol et grâce à une petite rainure dans les bordures en bois (Pour plus de détail, vois l’entrée de blog : Panneau, chauffage, filage et autres considérations électriques).Ces rainures ont aussi servies pour le passage du filage qui servira au système de chauffage électrique.

Une fois les fils bien en place, l’opération peinture a pu débutée. Pour commencer, une couche d’apprêt  à  base d'alcool a été appliqué au pistolet à peinture sur l’ensemble des murs, du plafond et du plancher. On a poursuivi avec le calfeutrage autour des fenêtres et entre certaines planches des murs, question d’avoir une meilleure isolation et ainsi espérer réduire la consommation énergétique. Puis, on a sorti les pinceaux. C’est long tout peinturé au pinceau mais c’était notre seule solution. De plus, cela nous permet d’économiser un peu sur la quantité de peinture utilisée. Il n’y a que le plancher que nous avons pu faire au rouleau. Nous avons choisi une peinture à très faible émission. Notre choix s'est porté sur la Natura de Benjamin Moore. C'était parmi les mieux évaluées sur le marché et avec l'arrivée prochaine du bébé, nous ne voulions prendre aucun risque. Voici quelques photos de la progression des travaux:





Avant
Après

Une fois la peinture terminée, nous avons installé les meubles. Ce ne sont que des meubles temporaires puisque ceux qui iront dans la chambre de façon définitive n’ont pas encore été trouvés. Néanmoins ils nous permettront d’améliorer notre confort lors de nos séjours à la maison. Voici l’aspect de la chambre une fois terminée.





mercredi 22 juin 2011

1 + 1 = 3

Plusieurs fois dans notre projet, nous avons été tentés de croire cette opération mathématique que nous savons pourtant être fausse. Ayant des ressources financières limitées, nous essayons toujours de faire plus avec moins.

Il y a un peu de cette aberration mathématique lorsque l’on travaille. Si on travaille ensemble, le travail avance plus rapidement que si chacun d’entre nous avait travaillé de son côté. C’est l’effet d’entraînement. C’est l’efficacité accrue. C’est aussi le plaisir de travailler ensemble.

Depuis que nous tenons ce blog, nous avons très peu parlé de nous mais beaucoup parlé de notre projet. Nous sommes un jeune couple dans la fin vingtaine-début trentaine. La maison Francoeur est notre premier projet de restauration. Ensemble nous avions néanmoins déjà travaillé sur la rénovation d’un triplex. Ce plaisir de travailler ensemble, nous le connaissions déjà et nous avons été heureux de le retrouver dans le projet actuel.

La vie nous offre maintenant une nouvelle occasion de travailler ensemble et d’avoir du plaisir ensemble. Nous étions un couple, en plus, bientôt nous serons une famille. Notre fille viendra au monde vers la fin septembre ou le début octobre.


jeudi 9 juin 2011

Fin de semaine productive... grâce aux amis!

La fin de semaine dernière, nos amis Cynthia et Louis-Simon sont venus nous prêter main forte puisqu'ils savaient qu'ils ne pourraient pas être présents lors des fin de semaine de corvée. À la maison, il y avait aussi le cousin Pierre-Luc qui vient régulièrement nous prêter main forte. Je peux vous dire qu'à 5, les travaux avancent vraiment plus rondement.

Nous avons commencé la journée comme il se le doit, par une excellente chocolatine de la boulangerie du moulin de St-Roch-des-Aulnaies. C'est important pour nous de faire connaître les produits locaux, surtout quand ça nous donne une excuse pour en manger ;)

Nous nous sommes ensuite mis au travail. Comme la température était clémente nous avons entrepris le grattage de la vieille peinture sur la galerie. Des tests préalables nous avaient convaincus; malgré l'ampleur de la tâche, le grattage manuel est la seule solution. Nous avons essayer 2 sortes de décapants, tous les deux fortement recommandés par différents commerçants et tous les deux bien peu efficaces devant les nombreuses couches apposées au fil des années.  Nous avons également tenté un décapage avec une machine à pulvériser de l'eau, seulement pour découvrir que l'économie de temps était inexistante et que le jet laissait sa marque sur nos belles planches de poids. Nous avons donc sortis nos grattoirs (ou nos tarouelle, c'est selon...) et nous avons gratté. Il y en a du grattage à faire... mais nous avons avancé.



Pour sa part, Cynthia s'est attaqué à la pelouse... ou devrais-je dire à nos champs. L'herbe montait au moins à la mi-mollet. Jamais nous ne l'avions tondu et les voisins nous ont indiqués que l'herbe n'avait été tondues qu'une seule fois l'année passée. Inutile de vous dire que la nature avait repris ses droits. Nul ne saurait s'opposer à la volonté de cette Cynthia et le résultat donne un aspect beaucoup plus propre et moins abandonnée à la maison.

Pendant ce temps, les garçons s'attaquaient à un autre aspect de l'extérieur de la maison: les auvents. Depuis, l'achat de la maison, la laideur de ses attributs, vieux de plus de trente ans, nous exaspérait. Nous avions recus l'autorisation du Ministère du Patrimoine pour le retirer et nous étions impatients de le faire. Ces auvents avaient été fixés à l'aide de boulons carrés ce qui a sensiblement compliqué la tâche (puisqu'ils étaient peu accessibles. Néanmoins, l'ingéniosité des garçons à triomphé et voici l'aspect de la maison sans les auvents:





Nous avons également profiter du fait que nous étions nombreux pour monter des têtes de lits, qui à cause de leur style victorien, ne passait pas dans les escaliers. La fenêtre de la tourelle était la seul ouverture qui avait les dimensions pour permettre de rentrer les meubles mais il fallait les monter au 2e étage.. Nous avons donc installé un treuil sur un madrier que nous avons bien fixé au point le plus haut de la tourelle (l'équivalent du 3e étage). Puis nous avons solidement entourés les meubles de sangles diverses que nous avons fixé au crochet de la corde du treuil. Grâce à un système de corde, nous gardions un contrôle latéral sur le meuble. Le photos réussiront sans nul doute à mieux expliquer le procédé... Tous les meubles sont maintenant rendus au bon étage. Heureusement, il n'y avait pas trop de vent.







Une chose est certaine, travailler à plusieurs, c'est encourageant. Merci Cynthia, Louis-Simon et Pierre-Luc!