Bien que se soit une pratique moins populaire actuellement
en raison de considérations écologiques, nous tenions à avoir un foyer dans
cette maison. Il n’y a pas d’âtre dans la maison puisque cette pratique n’était
plus populaire dans les années de construction de la maison. Il avait bien un
poêle à bois en place, lors de notre achat, mais ce dernier était beaucoup trop
petit pour la taille de la maison et son efficacité énergétique laissait un peu
à désirer. Nous l’avons sorti de la maison et nous nous sommes mis à la
recherche d’un nouveau poêle.
Le choix du poêle
De nos jours, il existe plusieurs options dans le choix d’un
poêle. Sensibles aux considérations écologiques, nous voulions un poêle à
combustion lente. Les modèles actuels permettent de grandement diminuer les
émissions de gaz à effet de serre puisque les vapeurs sont rebrûlées. Ces
poêles ont néanmoins le désavantage de ne pas permettre de laisser le feu avec
la porte ouverte. Cela signifie que l’on n’entend pas le crépitement du feu et
qu’on ne peu en sentir l’odeur réconfortante.
Ensuite il nous fallait choisir le combustible qui servirait
à alimenter le feu. Des granules ont récemment envahis le marché du feu et sont
devenus très populaires. Ces granules sont composées de résidus de bois
compactés; elles s’achètent en quincaillerie. Les foyers qui fonctionnent avec
ce combustible sont munis d’un grand réservoir et d’un système de vis sans fin
qui permet d’alimenter le feu. Le système ajuste la vitesse de rotation de la
vis en fonction de la température voulu. Les foyers à granules permettent une
chaleur plus constante avec moins de travail.
Les granules ne sont pas produites localement et doivent être acheminés
sur plusieurs kilomètres avant d’arriver aux consommateurs ce qui est moins écologique. Pour cette raison, et aussi par amour de la matière première
qui est le bois, nous avons choisi un foyer qui utilise des buches de bois.
Finalement, il fallait choisir notre type de foyer à
combustion lente au bois; en fonte ou en acier. Chacun présente des avantages
et des inconvénients. L’efficacité énergétique des deux poêles est comparable.
La fonte se réchauffe lentement mais reste chaude beaucoup plus longtemps. Il
est facile de surchauffer avec la fonte par manque d’habitude. Ces foyers sont
beaucoup plus lourds et aussi plus dispendieux. L’acier se réchauffe rapidement
et refroidi aussi plus rapidement. Toutefois, une bonne attisée partie en fin
de soirée offre tout de même de belles braises le matin venu afin de repartir
le feu. Nous voulons faire un projet de location de maison. Nous voulons donc
rapidement pouvoir réchauffer la maison à l’arrivée des clients. Après une
bonne analyse de nos besoins et de nos moyens, nous avons choisi le poêle en
acier.
L’installation du
poêle
L’important quand on installe un poêle, c’est de s’assurer
qu’il soit sécuritaire. Notre cheminée de maçonnerie était en bon état. Nous
nous étions tout de même fait recommandé d’installer une gaine ( tuyau de métal
que l’on passe dans la cheminée de brique). Cette gaine, d’un diamètre de 6 pouces dans notre cas,
devait de plus, assurer un bon tirant pour le poêle. L’installation de cette
gaine représentait donc la première étape à réaliser. Cette opération nous a
donné bien du fil à retordre. Après bien des essais infructueux, nous avons du
nous rendre à l’évidence : la gaine ne passait pas. La lumière de la
cheminée faisait bien 9
pouces à sa sortie mais au niveau du rez-de-chaussée de
la maison, elle ne faisait plus qu’un maigre 6 pouces . Nous avons du
nous résoudre à ne pas en poser. Comme l’intérieur de la cheminée était
recouverte d’une brique réfractaire, la gaine n’était pas obligatoire pour la
sécurité (et pour les assurances). Toutefois, le tirant de la cheminée est légèrement
affecté (lorsque la cheminée est froide, la fumée est moins attirée vers l’extérieur).
La prochaine étape était de préparer le sol sur lequel on
allait poser le poêle. Les planchers de la pièce étant en bois, il fallait
poser un autre revêtement qui n’allait pas prendre en feu au moindre tison
égaré. Notre choix s’est porté sur la céramique (Nous aurions bien aimé de l’ardoise
ou du marbre mais notre budget ne nous le permettait pas…). Or, de la céramique sur laquelle on pose un
objet très lourd, si le sol en dessous n’est pas extrêmement droit, ça casse.
Nous avons commencé par enlever le vieux prélart, sérieusement abîmé, qui avait déjà recouvert l'emplacement du foyer.
Afin de protéger le plancher d'origine, nous l'avons recouvert d'un contreplaqué. De plus, cela nous permettait bien supporter la céramique.
Puis, nous avons apposé et nivelé une fine couche de mortier afin de corriger les
nombreuses inégalités du plancher.
Nous avons ensuite posé la céramique.
Nous avons finalement installé le poêle. Une douce attisée nous a
récompensés pour nos efforts.
Victimes de notre empressement à faire les choses, nous
avions remis à plus tard la bordure en bois de l’aire de la céramique. Malheureusement,
n’étant pas soutenues, certaines tuiles en périphérie ont céder sous notre
poids. Nous aurons donc 3 tuiles à changer (et toujours une bordure à faire…)
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