Quel bonheur de pouvoir enfin passer quelques jours dans notre nouvelle maison!
Lors des visites précédentes, nous étions toujours accompagnés soit par l’agente ou encore par l’inspecteur. Cette fois-ci, nous avions enfin le temps de nous approprier la maison. Nous avons pu nous attarder dans chacune des pièces en découvrant de nouveaux placards, des tringles à rideaux avec un charme d’époque ou encore des cachettes dans les escaliers pour les pantoufles ou les mitaines. Nous avons pu aussi ouvrir les armoires et les coffres qui nous avaient été laissés. Toutes sortes de petites trouvailles nous y attendaient; un voile de mariée d’une autre époque, des cartes d’affaire datant du début des années 1900, des édredons à l’odeur de boule à mite, quelques outils, etc.
Notre priorité fut de s’installer un peu. La première nuit, nous n’avions aucun chauffage dans la maison. Malheureusement, il ne restait plus de réserve d’huile pour repartir le système. De plus, celui-ci n’ayant pas fonctionné depuis belle lurette, nous souhaitions que le tout soit inspecté de façon appropriée avant de le remettre en fonction. Pour se garder au chaud, nous avons fermé les portes d’une pièce de la maison et avons branché les petites chaufferettes de camping. Au petit matin, lorsque nous nous sommes levés, le thermomètre affichait un brave 8 degrés Celcius. Dire que nous avions invité des membres de notre famille à partager avec nous cette découverte de la maison; plutôt froid comme accueil… La situation a rapidement pu être corrigée.
Nous avons ensuite enlevé les tapis. Dans chacune des pièces soit un tapis, soit un linoléum avait été déposé, bien souvent sans être collé sur un beau plancher de résineux. Pendant les deux années sans chauffage, l’humidité s’était installée. Le chauffage maintenant reparti, les tapis commençaient à libérer leurs effluves de macération… en d’autres mots, ça sentait le diable. La gestion des tapis s’est rapidement imposée comme priorité. Un voyage de remorque vers notre écocentre nous a permis de remédier à la situation.
Nous avons prévu que la restauration de la maison Francoeur prendra au moins un an et demi. Il nous apparaissait clair que nous devions nous assurer d’avoir du plaisir à le faire et pour ce faire, nous avions besoin d’un certain confort. Malgré l’hiver, nous avons déménagé un réfrigérateur, une table et des chaises pour la salle à manger afin de pouvoir cuisiner et prendre du plaisir à manger.
Les premières dépenses réalisées furent l’achat de lits. Nous voulions bien dormir dans la maison Francoeur et nous voulions que nos amis et parents venus nous donner un coup de main ou simplement venus profiter de la maison, puissent bien dormir eux aussi. Nous avons donc acheté 5 matelas que nous avons fait livrer dès les premiers jours. Ces matelas serviront lorsque la maison sera utilisée comme résidence de tourisme.
Sans être vraiment sale, la maison était très poussiéreuse… Deux ans sans ménage, ça paraît! Tout doit être nettoyé, les plafonds, les murs et bien sûr les planchers. Chaque petit recoin doit être frotté. Ce qui nous encourage, c’est que c’est visible. Pas besoin de chercher où nous sommes passés et ce qu’il reste à faire… La démarcation de couleur est franche. Compte tenu de la taille de la maison, le nettoyage prendra plusieurs heures pour ne pas dire plusieurs jours. Une pièce à la fois, nous vaincrons dans notre lutte à la poussière!
... vraiment un très beau projet.
RépondreSupprimerBonne année à vous deux.
Marie-France